En 2014 la commune inaugurait la mise en place de la fibre depuis St André les Alpes jusqu’au village. Une enveloppe financière avait été débloquée, par le Syndicat mixte ouvert PACA THD, pour effectuer ces travaux : Etat (Fonds pour la société numérique), crédits européens Feder, la Région et les Départements (04/05).
La totalité de la nouvelle ligne était sécurisée en souterrain.
Mais à la grande surprise des élu(e)s, les travaux actuels de la société SFR (entreprise chargée du déploiement de la fibre dans les Alpes de Haute Provence) s’effectuent sur les anciens poteaux téléphoniques le long de la RD 52, alors qu’il existe des fourreaux libres enterrés par le SMO PACA !
Le choix de l’aérien sur une ligne dont les poteaux menacent de s’écrouler en plusieurs endroits, quand une infrastructure souterraine existe, est un non – sens technique et économique qui nous ramènerait plusieurs années en arrière en terme de fiabilité et de qualité de service.
Immédiatement Monsieur le Maire de la commune, Christophe IACOBBI, s’adressait à la société SFR et en informait en parallèle l’ensemble des parlementaires du 04 (Sénateur et Députés), Madame la Préfète, Madame la Sous – Préfète de Castellane en charge de la Ruralité et Monsieur le Président du Conseil Départemental.
Par retour, la société SFR a maintenu sa décision, alors que sur l’insistance du Maire, le technicien responsable des travaux (société sous-traitante) indiquait qu’il pouvait mettre le début de la ligne en enterré (travaux non réalisés à ce jour).
De plus, la commune a été informée par la société SFR qu’elle a acheté les installations actuelles (SMO PACA) et qu’à terme toutes ces installations seront mises hors service !
Que de gâchis d’argent public et de non-sens technique !
Nous pouvons nous demander si les services administratifs des partenaires financiers du SMO PACA et de l’Europe, si « pointilleux » pour le suivi de subventions, ne pourraient pas réclamer un remboursement des sommes indues.
La commune mettra tout en œuvre pour revenir à une situation acceptable pour tous.
Christophe IACOBBI /Jean Marie PAUTRAT