

La médiatrice environnement, Martine BERGER, est venue sur la commune pour sensibiliser et expliquer le compostage. On a pu ainsi, découvrir les étapes du compostage, reconnaître les petites bêtes du compost et comprendre comment est géré un site de compostage partagé.
Beaucoup de questions ont été posées, essentiellement sur l’utilisation du compost dans le jardinage.
« Contrairement aux engrais chimiques, le compost libère progressivement et durablement ses nutriments, offrant ainsi un amendement extrêmement bénéfique pour le jardin :
– Apport de matière organique : Le compost enrichit les sols en matière organique, essentielle pour la fertilité et la structure du sol.
– Amélioration de la structure du sol : Il augmente la capacité de rétention d’eau et des éléments fertilisants pour les sols sableux, tout en améliorant le drainage des sols lourds.
– Stimulation de la vie du sol : Le compost favorise l’activité des vers de terre, champignons, bactéries et autres micro-organismes, contribuant ainsi à un sol vivant et sain.
– Croissance et santé des plantes : Il favorise la croissance des plantes et leur bonne santé, les rendant plus résistantes aux maladies et aux ravageurs.
– Captation du carbone : Le compost améliore la captation du carbone dans le sol, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. »
Il faut donc répartir sur le sol du potager une couche d’1 à 3 cm de composte mûr qui libérera ensuite doucement ses nutriments. Pour les plantes potagères plus gourmandes, comme les tomates, courges, courgettes, concombres et aubergines, ajoutez du compost dans les trous de plantation.
Globalement, les 6 emplacements des composteurs sur le village et de ses hameaux fonctionnent bien.
SVP ne pas jeter les coquilles d’huitres ou de moules… dans les composteurs !
Jean Marie Pautrat